Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d’altérer la fertilité ou dont la fertilité risque d’être prématurément altérée, peut bénéficier du recueil et de la conservation de gamètes ou de tissus germinaux, en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une AMP, ou en vue de la préservation et de la restauration de la fertilité.

La préservation de la fertilité concernait à l’origine les patientes atteintes de cancer (la chimiothérapie était un traitement toxique pour les organes reproducteurs). On sait aujourd’hui qu’une femme qui a un endométriome peut avoir des risques de voir sa fertilité diminuée. Si elle a en plus un endométriome bilatéral (à chaque ovaire), ses risques sont accrus.

Dès lors, il est légitime de lui faire bénéficier des techniques de préservation de la fertilité.

La vitrification des ovocytes

Cela consiste, après un traitement hormonal de stimulation, à prélever des ovocytes qui seront « vitrifiés », c’est-à-dire congelés de façon ultra rapide en étant plongés dans  de l’azote liquide à -196 °C. Cette technique évite la formation de cristaux qui abîment l’ovocyte au moment de la décongélation.

Idéalement cette technique devrait être réalisée avant 35 ans pour garantir une bonne qualité des ovocytes.

La cryopréservation d’embryons

Elle se pratique quant à elle en routine depuis plus de 25 ans, dans tous les centres d’assistance médicale à la procréation. Plus de 90% des embryons résistent aujourd’hui à la décongélation et le transfert d’embryon congelé donne une naissance dans environ 10% des cas.

La conservation du tissu ovarien

Cette technique consiste à prélever du tissu ovarien au cours d’une coelioscopie. Ce tissu est congelé. Il pourra être transplanté ultérieurement afin de rétablir une fonction ovarienne. Cette technique est particulièrement adaptée aux toutes jeunes filles.

D’autres informations sur le site : www.procreation-medicale.fr

Lien vers l’annuaire pour les centre de AMP et de préservation de la fertilité en IDF.

Prise en charge de l’assurance maladie

Les techniques de prélèvement et de congélation des gamètes ou tissus testiculaires sont prises en charge par l’assurance maladie. Cependant, les frais de conservation, environ XX par an, restent à la charge du patient.