L’acupuncture, l’ostéopathie et le yoga ont montré une amélioration de la qualité de vie chez des patientes ayant des douleurs liées à l’endométriose.

  • L’ostéopathie sous forme de fasciathérapie s’attache à remobiliser le bassin, les organes pelviens et viscéraux, l’axe rachidien lombo-sacré et le sacrum.
  • L’acupuncture et la médecine chinoise jouent un rôle sur le rééquilibrage des énergies. L’acupuncture active le système endomorphinique ainsi que les immunités mises à mal par une maladie chronique.
  • Le yoga a montré son efficacité sur les fibromyalgies après une pratique de deux mois et à raison de deux à trois séances par semaine. L’effet positif est lié à une réduction du stress, de la fatigue et des douleurs, induits par le rétablissement des secrétions de cortisol.

L’activité physique est incontournable. Elle doit être adaptée à chaque patiente afin de ne pas provoquer de douleur. Les gymnastiques douces sont une base intéressante à explorer. En plus de remobiliser le corps, elles s’attachent à diminuer les tensions. Une pratique quotidienne de 10 à 15 min est plus efficace qu’une pratique hebdomadaire plus intense.

La neurostimulation transcutanée (TENS) a montré son intérêt dans les dysménorrhées primaires. Elle n’a pas été évaluée spécifiquement dans l’endométriose. Elle agit via un boitier branché à des électrodes externes. En premier, elle active la voie du gate control comme une bouillotte. Les électrodes sont posées sur les endroits douloureux et l’intensité doit rester agréable. Le second mode est l’activation du système endomorphique. Les électrodes sont alors posées pour une courte durée sur les zones non douloureuses afin de secréter des endorphines.